R.E.News International-Could US tariffs on Chinese goods endanger adoption of electric construction equipment ?

06/06/24-FR-English-NL-footer

Les droits de douane américains sur les produits chinois pourraient-ils mettre en danger l’adoption des équipements de construction électriques ?

Image- DF USA

Et il a averti que cette décision pourrait avoir un impact sur l’adoption déjà lente des machines électriques aux États-Unis.

La majorité des équipements de construction électriques sont produits en Chine, où les opérations de fabrication se situent généralement à proximité du vaste écosystème chinois de la chaîne d’approvisionnement des batteries.

La plupart des machines sont également vendues sur le marché chinois, dont beaucoup sont des chargeuses sur pneus destinées aux carrières et aux opérations minières, selon le directeur général d'Off-Highway Research, Chris Sleight, qui supervise la production d'un nouveau rapport sur les ventes internationales et les niveaux de production de véhicules électriques. équipement de construction.

L'adoption de machines électriques de toutes sortes, allant des voitures aux bus, camions et engins de construction, augmente en Chine alors que le gouvernement fait pression pour améliorer la qualité de l'air et réduire les émissions de carbone.

L’électrification rapide de la Chine a contribué à faire baisser le coût des engins de chantier électriques à un point tel que, selon Sleight, les chargeuses électriques sur pneus correspondent à peu près au coût des engins diesel sur le marché intérieur.

La situation est différente dans de nombreuses autres régions du monde, y compris en Europe et aux États-Unis, où il estime que les équipements de construction électriques coûtent encore deux à trois fois plus cher que leurs équivalents diesel. Et ce coût élevé continue de déprimer les ventes de machines électriques en dehors de la Chine.

"L'une des choses que nos recherches montrent est que le nombre de machines électriques vendues en Europe et en Amérique du Nord est assez faible, même sur les marchés où il existe un programme vert, et qu'il se limite en grande partie aux équipements compacts", explique Sleight.

« La production industrielle de machines électriques par les fabricants occidentaux de renom est très faible – certainement moins de 2 000 machines l’année dernière dans le monde. »
« L’argument économique s’amenuise »

« Tout l’argument concernant l’adoption d’une machine électrique est que oui, elle coûte plus cher, mais le coût total de possession est inférieur, de sorte que la machine s’amortit au fil du temps. Cela s’explique par le fait que l’électricité est moins chère que le diesel, ainsi que par les faibles coûts de maintenance. C’est un argument plus fort en Europe où les taxes sur le carburant ont toujours été plus élevées qu’en Amérique du Nord », explique Sleight.

Ce qui rend déjà cet argument économique plus difficile à faire valoir, avant même l'application de tarifs plus élevés sur les machines chinoises, c'est le fait que les sociétés de location ont tendance à être de gros acheteurs d'équipements compacts, qui constituent la majorité des machines électriques disponibles aux États-Unis. marché.

« Le coût total de possession est moins convaincant pour les sociétés de location, car elles ne paient pas ces coûts », affirme Sleight. "La maintenance? Oui peut-être. Mais avec les mini-pelles, on parle de machines qui fonctionnent quelques centaines d’heures par an et qui n’auront probablement jamais besoin d’une révision majeure.

Les machines électriques peuvent toujours être intéressantes si elles doivent être utilisées pour des applications spécifiques comme en intérieur ou sur des projets de tunnels.

« Mais il est difficile de faire valoir un argument économique en faveur de ces machines qui sont peu utilisées. Il faut les posséder depuis longtemps pour pouvoir justifier du coût total de possession », explique Sleight.

Les tarifs douaniers, prévient-il, pourraient rendre un argument économique difficile encore plus difficile à faire valoir. « Cela aura un impact très important sur l'adoption des équipements électriques en Amérique du Nord, car les droits de douane sur les machines fabriquées en Chine – quelle que soit la marque – passeront de 25 % à 100 %. Cela signifie que le prix d'achat augmentera de 60 %. Cela rend l’argument économique bien plus mince », prévient-il.
NJC.© Info Chris Sleight, directeur général d'Info Off-Highway Research

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

06/06/24-English

 Could US tariffs on Chinese goods endanger adoption of electric construction equipment ?

Image- DF USA

And it has warned that the move could impact the already-slow adoption of electric machines in the US.

The majority of electric construction equipment is produced in China, where manufacturing operations generally sit close to China’s vast battery supply chain ecosystem.

Most machines are also sold into the Chinese market, many of them wheeled loaders for quarry and mining operations, according to Off-Highway Research’s managing director Chris Sleight, who is overseeing the production of a new report on the international sales and production levels of electric construction equipment.

Uptake of electric machines of all kinds, ranging from cars, to buses, trucks and construction machinery is increasing in China as the government puts on pressure to drive up air quality and reduce carbon emissions.

China’s rapid electrification has helped to bring down the cost of electric construction machines to the point where, Sleight estimates, electric wheeled loaders are roughly in line with the cost of diesel machines in the domestic market.

It’s a different story in many other parts of the world, including Europe and the US, however, where he estimates that electric construction equipment is still two to three times the cost of diesel equivalents. And that high cost continues to depress sales of electric machines outside of China.

“One of the things our research shows is that the number of electric machines sold in Europe and North America is quite low, even in markets where there is a green agenda, and it is largely limited to compact equipment,” Sleight says.

“The industrial production of electric machines by Western household name manufacturers is very small – certainly less than 2,000 machines last year around the world.”
‘Thin economic argument gets thinner’

“The whole argument about adopting an electric machine is yes, it’s more expensive, but the total cost of ownership is lower so the machine pays for itself over time. That’s based on electricity being cheaper than diesel, as well as on low maintenance costs. It’s a stronger argument in Europe where taxes on fuel have historically been higher than in North America,” says Sleight.

What makes already makes that economic argument more difficult to make, even before the application of higher tariffs on Chinese machines, is the fact that rental companies tend to be major buyers of compact equipment, which make up the majority of electric machines available in the US market.

“Total cost of ownership is less persuasive for rental companies because they aren’t paying those costs,” asserts Sleight. “The maintenance? Yes, maybe. But with mini excavators you are talking about machines that run for a couple of hundred hours a year and are probably never going to need a major overhaul.”

Electric machines may still appeal if they need to be used for specific applications like indoors or on tunnelling projects.

“But it is hard to make the economic argument for these machines that are low utilization. You have to have them for a long time to make the total cost of ownership argument,” says Sleight.

Tariffs, he warns, could make a difficult economic argument even harder to make. “It will have a very big impact on the adoption of electric equipment in North America because the tariff on Chinese-made machines – regardless of brand - is going from 25% to 100%. That means the purchase price will increase by 60%. It makes a thin economic argument very much thinner,” he warns.
NJC.© Info Off-Highway Research’s managing director Chris Sleight

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

06/06/24-NL

Kunnen Amerikaanse tarieven op Chinese goederen de adoptie van elektrische bouwmachines in gevaar brengen ?

Image- DF USA

En het heeft gewaarschuwd dat deze stap invloed zou kunnen hebben op de toch al langzame adoptie van elektrische machines in de VS.

Het merendeel van de elektrische bouwmachines wordt geproduceerd in China, waar de productieactiviteiten over het algemeen dicht bij het enorme Chinese ecosysteem voor de toeleveringsketen van batterijen liggen.

De meeste machines worden ook op de Chinese markt verkocht, waaronder veel wielladers voor steengroeven en mijnbouwactiviteiten, aldus Chris Sleight, algemeen directeur van Off-Highway Research, die toezicht houdt op de productie van een nieuw rapport over de internationale verkoop- en productieniveaus van elektrische machines. bouwuitrusting.

Het gebruik van allerlei soorten elektrische machines, variërend van auto's tot bussen, vrachtwagens en bouwmachines, neemt in China toe nu de overheid druk uitoefent om de luchtkwaliteit te verbeteren en de CO2-uitstoot te verminderen.

De snelle elektrificatie van China heeft ertoe bijgedragen dat de kosten van elektrische bouwmachines zover zijn gedaald dat, schat Sleight, elektrische wielladers ongeveer in lijn liggen met de kosten van dieselmachines op de binnenlandse markt.

In veel andere delen van de wereld, waaronder Europa en de VS, is het echter een ander verhaal, waar hij schat dat elektrische bouwmachines nog steeds twee tot drie keer zo duur zijn als dieselequivalenten. En die hoge kosten blijven de verkoop van elektrische machines buiten China drukken.

“Een van de dingen die uit ons onderzoek blijkt is dat het aantal verkochte elektrische machines in Europa en Noord-Amerika vrij laag is, zelfs in markten waar een groene agenda bestaat, en dat het aantal grotendeels beperkt blijft tot compacte apparatuur”, zegt Sleight.

“De industriële productie van elektrische machines door westerse bekende fabrikanten is erg klein – zeker minder dan 2.000 machines vorig jaar over de hele wereld.”
‘Dun economisch argument wordt dunner’

“Het hele argument over het adopteren van een elektrische machine is: ja, deze is duurder, maar de totale eigendomskosten zijn lager, zodat de machine zichzelf na verloop van tijd terugbetaalt. Dat is gebaseerd op het feit dat elektriciteit goedkoper is dan diesel, en op lage onderhoudskosten. Het is een sterker argument in Europa, waar de belastingen op brandstof historisch gezien hoger zijn geweest dan in Noord-Amerika”, zegt Sleight.

Wat dit economische argument al moeilijker maakt, zelfs vóór de toepassing van hogere tarieven op Chinese machines, is het feit dat verhuurbedrijven doorgaans grote afnemers zijn van compacte apparatuur, die het merendeel van de elektrische machines uitmaakt die in de VS beschikbaar zijn. markt.

“De totale eigendomskosten zijn minder overtuigend voor verhuurbedrijven omdat ze die kosten niet betalen”, stelt Sleigh. "Het onderhoud? Ja, misschien. Maar bij minigraafmachines heb je het over machines die een paar honderd uur per jaar draaien en waarschijnlijk nooit een grote revisie nodig hebben.”

Elektrische machines kunnen nog steeds aantrekkelijk zijn als ze moeten worden gebruikt voor specifieke toepassingen, zoals binnenshuis of bij tunnelprojecten.

“Maar het is moeilijk om het economische argument te geven voor deze machines die weinig worden gebruikt. Je moet ze lang hebben om de totale eigendomskosten te kunnen beargumenteren”, zegt Sleight.

Hij waarschuwt dat tarieven een moeilijk economisch argument nog moeilijker kunnen maken. “Het zal een zeer grote impact hebben op de adoptie van elektrische apparatuur in Noord-Amerika, omdat het tarief op in China gemaakte machines – ongeacht het merk – gaat van 25% naar 100%. Dat betekent dat de aankoopprijs met 60% stijgt. Het maakt een dun economisch argument veel dunner”, waarschuwt hij.
NJC.© Info Chris Sleight, algemeen directeur van Off-Highway Research

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------